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Règles et sanctions du dialogue interreligieux (selon la théorie du jeu social)

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    Claudio Da Silva
  • il y a 2 jours
  • 14 min de lecture
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Introduction

 

Seuls 15% de la population mondiale se considèrent comme non affiliés à une religion.[1] Le monde est donc actuellement plus religieux que jamais. Ainsi, le dialogue interreligieux est rendu nécessaire par cette présence du religieux à travers le monde[2]. Selon le spécialiste Benjamin Simon, la rencontre entre des traditions et des religions ne doit pas se faire en gommant les différences, mais bien plutôt en les assumant. Cette rencontre interreligieuse dans le dialogue est pluridimensionnelle. Le chercheur rappelle que chaque religion possède ses propres affirmations de la vérité et son propre cadre de référence. Les concepts utilisés doivent donc toujours être compris dans leur propre tradition et langue, car chaque traduction signifie une interprétation dans un contexte différent et décisif. Or, si l’on étudie le dialogue interreligieux par le prisme de la théorie du jeu social, à savoir que la religion est un jeu religieux, quelles seraient alors ces règles du jeu interreligieux et comment se déploient-elles dans le dialogue interreligieux ? De plus, puisque l’on ne peut parler de règles à suivre sans parler des conséquences dans le cas où elles seraient suivies ou non, quelles en seraient les sanctions ? Notre analyse présentera d’abord les définitions et la grille de lecture de ce que sont les règles dans la théorie du jeu, puis leur manifestation et mécanismes dans le cadre du dialogue interreligieux, et procédera de la même manière pour ce qui est des sanctions.

 

1.   Règles selon la théorie du jeu


La définition d’une règle selon la théorie du jeu est celle d’une « instruction d’application intersubjective stipulant que dans une situation spécifiée, un certain phénomène doit être vu/compris/traité/recherché d’une certaine façon, ou qu’on doit agir d’une certaine façon »[3]. Il existe quatre types de règles (Merton, 1968, 187) : les prescriptions (ce que l’on doit faire), les préférences (ce qui serait bien qu’on fasse), les autorisations (ce qu’on a le droit de faire), et les proscriptions (ce qui est interdit de faire). Le suivi ou le refus de ces règles résulte en des sanctions, que nous élaborerons au point 4.

 

2.   Règles dans le dialogue interreligieux


Avant de parler d’interreligieux, définissons déjà ce que l’on entend ici par « religieux ». Selon notre théorie du jeu social, la religion au sens général, est le domaine des jeux religieux et des religiosités[4]. Au sens spécifique, la religion est « un ensemble de jeux religieux et de religiosités caractérisés par des éléments de jeu similaires (par exemple le christianisme, l’islam[5], etc.) »[6]. Le jeu religieux étant un « jeu social ayant la fonction explicite d’interagir avec un joueur surnaturel ou un autre élément de jeu surnaturel afin de résoudre des problèmes humains »[7], l’interreligieux doit nécessairement comprendre ce joueur surnaturel qui résout les problèmes humains. Analysons donc les différentes règles de notre champ d’étude en fonction des quatre types de règles du jeu social.


2.1. Prescriptions dans le dialogue interreligieux (ce que l’on doit faire)


La première prescription du dialogue interreligieux que l’on aimerait soulever est celle de l’obligation de suivre un joueur surnaturel, qui serait Dieu. Cependant, ce dernier ne doit pas nécessairement être le même. En effet, certaines religions, comme le bouddhisme, ne qualifient pas ce joueur transcendantal de « dieu » mais elles suivent tout de même une force supérieure qui joue ce rôle de joueur transcendantal (énergie vitale, conscience, état illuminé, etc.)[8]. Pour Jacques Dupuis, « il importe […] de garder à l’esprit la distinction traditionnelle entre les religions monothéistes ou prophétiques et celles qui sont dites habituellement orientales ou mystiques »[9]. Cependant, nous pensons que cette approche devient de moins en moins légitime (qui est pourtant une condition de poursuite de la règle d’un jeu). En effet, cette distinction est difficilement justifiable car la définition du monothéisme et du polythéisme a évolué et est parfois controversée. Notre théorie du jeu pourrait résoudre ce problème, car qu’il s’agisse d’un ou plusieurs acteurs transcendantaux, les mêmes ou pas les mêmes, la règle serait simplement de les mettre en dialogue.


Ainsi, une deuxième règle obligatoire semble être l’usage du dialogue : « la praxis qu’exige la réalité du pluralisme religieux doit consister en dialogue et conversation »[10]. Certes, la théologie interreligieuse est aussi appelée par certains experts « la théologie dialogique »[11].


Enfin, une dernière règle du jeu interreligieux qui paraît obligatoire, car découlant directement de notre définition, est celle de devoir résoudre les problèmes humains. Dans le dialogue interreligieux, tous les joueurs doivent donc adhérer à une volonté d’améliorer la condition humaine[12], et non seulement celle de leur propre communauté, mais aussi de la communauté avec laquelle ils entrent en dialogue. Si ce dernier aspect fait défaut, il n’y a donc pas de véritable dialogue interreligieux. Pourtant, ce dernier point est rarement réalisé lors des rencontres en dialogue interreligieux. Ainsi, à défaut, il pourrait faire partie de notre prochaine catégorie.


2.2. Préférences dans le dialogue interreligieux (ce qui serait bien qu’on fasse)


Une première préférence serait celle de s’ouvrir et de coopérer avec un maximum de diversité religieuse[13], car « la théologie [en toute religion] de type herméneutique est nécessairement plurielle »[14], en faisant attention à « ne pas enfermer l’autre, par effet même de notre « bonne volonté », dans nos propres catégories culturelles »[15].


Deuxièmement, il s’agit d’oser approfondir la question de notre « vérité » religieuse, ce qui demande un certain détachement vis-à-vis de nos idées traditionnelles héritées et préconçues. En effet, « nous ne parviendrons à aucune conclusion définitive quant à la valeur de la vérité[16] des autres traditions tant que notre « donné » chrétien [ou une autre religion selon notre point de vue de départ] ne sera pas mis en relation avec une connaissance (théorie) et une expérience (praxis) concrètes des autres religions »[17]. Il est donc favorable de partager sa foi personnelle et accueillir l’expérience de l’autre et, au vu de ce qui précède, nous sommes d’avis que la confrontation idéologique avec d’autres religions amène nécessairement à une meilleure connaissance de notre propre foi.


En troisième lieu, notons l’importance de confronter sa religion à d’autres tout en renouvelant les affirmations communes. En ce sens, plusieurs experts pensent que « le dialogue interreligieux fait partie de la mission évangélisatrice de l’Eglise »[18] et cette mission est le dialogue en tant que tel. Ces affirmations de foi communes renforcent la foi de chaque communauté interlocutrice.


De plus, n’oublions pas la nécessité de s’engager à améliorer les conditions de vie de l’autre. Des exemples de cet engagement pourraient être les actions humanitaires, la charité, les collaborations, l’éducation, l’écologie, ou encore le nivellement économique (la société occidentale chrétienne trouvera-t-elle jamais la paix avec les religions de régions économiquement pauvres dans le monde tant que les mécanismes de profits postcoloniaux perdureront ? Les inégalités et conflits économiques n’engendrent-ils pas nécessairement le conflit religieux ?).


Enfin, dans cette suite logique, une autre facette préférentielle serait de favoriser la guérison de la mémoire des événements passés[19], ainsi que de s’engager pour une nouvelle vision de l’humanité : « une nouvelle vision de l’humanité, fidèle aux enseignements fondamentaux de nos traditions respectives et pourtant sensible aux réalités de la culture moderne, est essentielle pour aider les jeunes, avenir de notre monde, à trouver des bases solides dans la responsabilité éthique commune »[20]. Notons ici l’importance de la jeunesse comme actrice capitale pour un succès du « jeu interreligieux ».


2.3. Autorisations dans le dialogue interreligieux (ce qu’on a le droit de faire)


Dans cette catégorie de règles, notons la possibilité de partager son approche du culte et de la prière, qui n’est pas toujours acceptée. C’est un droit[21], certes, mais cette pratique n’a pas toujours lieu, car elle dépend de la sensibilité en la matière et l’ouverture d’esprit des institutions et groupes acteurs du dialogue interreligieux. Parler de tout, oui, mais pratiquer ensemble de manière cultuelle, pas toujours.


D’autre part, l’autorisation de valoriser sa propre religion est tolérée, si cette valorisation n’entre pas dans le cadre d’une comparaison hiérarchisant les religions les unes par rapport aux autres.


2.4. Proscriptions dans le dialogue interreligieux (ce qui est interdit de faire)


Ce qui est interdit dans le dialogue interreligieux, c’est assurément le prosélytisme. Vouloir convertir ses protagonistes n’est pas du tout le bienvenu, mais on pourrait dire que cet aspect fait partie de ce qu’on appelle les violations pas encore avouées (« withholds »), car il arrive que ces dernières se fassent tout de même en filigrane, les « joueurs » parfois espérant inconsciemment que leurs protagonistes se convertissent en leur religion.


Une autre proscription à relever est celle de l’exclusivisme et du contrôle sur l’autre. En effet, « les religions individuelles ont parfois été présentées ou se sont fait comprendre comme une vérité complète et globale ayant l’ambition de contrôler toutes les structures sociales »[22].


En poursuivant notre analyse sur ce point, notons l’irrespect et toutes sortes de manières de déshumaniser son protagoniste ou de dénigrer son approche religieuse. Ceci pourrait être résumé par l'importance de suivre un comportement « éthique », importance qui fait l’unanimité des religions puisque, nous avons vu plus haut, la condition de souffrance des humains n’est pas acceptable et doit être changée (action issue du caractère moral ou éthique justement). Tout ce qui n’entrerait pas dans ce caractère éthique serait donc interdit. Cependant, cette situation pose problème, car si l’envie d’appliquer un comportement éthique est unanime à tout groupe véritablement religieux (selon notre définition), la compréhension et la vision de ce qui est éthique ou ne l’est pas peut parfaitement différer selon les religions ou au sein même d’une propre religion !


Enfin, et non des moindres, surtout en cette actualité de guerres religieuses proliférées (dont notamment Israël-Palestine) et de conjoncture de menaces de guerre mondiale (à travers l’exacerbation des guerres russo-ukrainienne et israélo-irannienne, impliquant les puissances étatsuniennes et européennes contre les puissances russo-chinoises, polarisation de deux empires s’affrontant mondialement - la création des BRICS comme puissance économique antioccidentale ou en tout cas « anoccidentale » en est un accélérateur également), soulevons que la violence est interdite dans le rapport interreligieux. Attaquer physiquement ou moralement son protagoniste est une violation évidente (« overts »).

 

3.   Sanctions selon la théorie du jeu


Il existe deux types de sanctions consécutives au fait de suivre les règles ou non : la sanction positive (récompense suite à une action qui se conforme à une règle), et la sanction négative (punition suite à une violation d’une règle).

 

4.   Sanctions dans le dialogue interreligieux


Les sanctions dans le jeu du dialogue interreligieux peuvent, elles aussi, être positives ou négatives.


4.1. Sanctions positives


Une première sanction positive pourrait être l’attribution de pouvoir législatif et exécutif (possibilité d’ouvrir un grand nombre de temples, aumôneries dans l’armée et dans les écoles, etc.) et financier (subventions salariales, entretien des locaux, financement de matériel, faciliter le commerce de certains groupes qui ne nuisent pas ou soutiennent les valeurs de la société dominante, etc.) par le biais des autorités gouvernementales : p.ex. l’Eglise réformée suisse bénéficie d’un grand soutien par rapport à d’autres acteurs religieux qui ne sont pas reconnus de la même manière par l’Etat (les autres religions ou au sein même des dénominations chrétiennes comme les catholiques ou les évangéliques).


Une autre sanction positive serait la sécurisation de cette religion « bonne joueuse » dans l’opinion publique suite à l’assurance qu’elle n’est pas une source de peur et d’insécurité pour la population majoritaire, surtout par l’éducation, la reconnaissance médiatique et le relai des informations concernant ce « bon joueur ».


4.2. Sanctions négatives


Les sanctions négatives consistent souvent en la discrimination, comme le sont parfois, par exemple, les bouddhistes ou les hindous dans les organisations de dialogue interreligieux car ils sont considérés comme polythéistes, leur acteur transcendantal n’étant ainsi pas reconnu par les groupes monothéistes qui sont encore souvent les initiateurs et meneurs des actions interreligieuses.


Un deuxième type de sanction est celui de l’exclusion d’un groupe religieux qui n’accepterait pas les règles de prescription (p.ex. certaines visions évangéliques charismatiques ou certains milieux sionistes ou encore salafistes qui croient en la supériorité et en l’obligation de domination de leur religion) par l’interdiction de temples, de regroupement, de compte bancaire, de relai médiatique, d’immigration[23], etc.


Enfin, le « shunning » est souvent de mise, comme la ghettoïsation[24] des musulmans des banlieues de France, la stigmatisation de certaines religions comme « primitives »[25] comme le vodou[26] ou le chamanisme amérindien, encore aujourd’hui particulièrement critiquées et marginalisées dans leur théologie, alors que bon nombre de recherches ont démontré que leurs approches sont extrêmement variées et qu’au sein de leur propre religion il existe des acteurs transcendantaux très similaires à celui des monothéismes.

 

 

Conclusion


En conclusion à notre étude, nous pouvons constater, à travers notre application de la théorie du jeu dans le domaine du dialogue interreligieux par le prisme des règles et des sanctions, que cette théorie n’est pas abstraite et détachée du travail sociologique empirique, mais qu’elle offre maintes pistes de réflexions qui permettent une amélioration de la compréhension et de la mise en pratique réelle et sociale du dialogue interreligieux. En effet, « social games are both real and socially constructed »[27]. Comme le déclarait Searle, les jeux sociaux sont « socialement construits », mais également réels. Nous avons pu brosser un tableau, certes succinct, de la réalité de ce jeu dans le cadre du dialogue interreligieux. Les règles et les sanctions sont bel et bien présentes dans le dialogue interreligieux, et nous avons pu analyser la manière dont elles se déploient et en donner des exemples. Nous nous sommes penchés ici sur une recherche focalisée sur ces deux aspects de la théorie du jeu social, mais nous pourrions étendre notre recherche sur les autres aspects, à savoir les acteurs (joueurs), les interactions, l’étude des situations, les ressources et buts, les représentations et sens, le temps et l’espace, les effets, ou encore les contextes de ce dialogue interreligieux. Il existe donc non seulement un jeu religieux, mais encore un jeu interreligieux, qui « permettrait aux religions d’être perçues comme des ressources vives pour la société, aidant, pour leur part, à lire et à déchiffrer avec un peu d’intelligence le monde qui advient, tout en y insufflant une humanité fraternelle »[28].

 

 

 

Bibliographie

 

Littérature secondaire

 

 

Monographies :


Asad, Talal (1993) “Genealogies of Religion”, Baltimore and London, The Johns Hopkins University Press.

 

Bousquet, François, Le dialogue interreligieux : le christianisme face aux autres traditions, Paris, Desclée de Brouwer, 2009.

 

Diarra, P; Younès, Michel, Dialogue interreligieux : quel avenir ?, Marseille, Publications Chemins de dialogue, 2017.

 

Dupuis, Jacques, Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux, Traduction de l’anglais par Olindo Parachini, Paris, Les Éditions du Cerf, 1997.

 

Fischer, Jean, Dialogue interreligieux : propositions pour construire ensemble ; Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2004.

 

Weber, Max, Sociologie de la religion, Paris, Flammarion, 2013.

 

 

Articles :

 

 

Pew Research Center, 18/12/2012. “The Global Religious Landscape”, consulté le 15/07/2025 sur The Global Religious Landscape | Pew Research Center.

 

Stolz, Jörg, “The theory of social games: outline of a general theory for the social sciences”. Humanities & Social Sciences Communications 10, Genève, 2023, p. 1-12.

 

The Pluralism Project, “Vodou, Serving the Spirits”, President and Fellows of Harvard College and the Pluralism Project at Harvard University, Cambridge, 2020.

 

 


Notes de bas de page


[1] Pew Research Center, 18/12/2012. “The Global Religious Landscape”, consulté le 15/07/2025 sur The Global Religious Landscape | Pew Research Center.

[2] « Les rencontres entre les chrétiens et les membres d’autres religions constituent une réalité incontournable de la mondialisation ». Bousquet, François, Le dialogue interreligieux : le christianisme face aux autres traditions, Paris, Desclée de Brouwer, 2009, p. 14.

[3] Stolz, Jörg, « Sociologie des religions », leçon 5, Université de Genève, Genève, 2025, p. 3.

[4] La religiosité consiste en les « actions, croyances, valeurs, émotions ou identités individuelles liées à l’interaction avec un joueur surnaturel ou d’autres éléments de jeu surnaturels afin de résoudre des problèmes humains », d’après Stolz Jörg, « Sociologie des religions », leçon 1, Université de Genève, Genève, 2025, p. 6.

[5] Notons tout de même un point important : la notion de religion n’est pas universelle à toutes les cultures. Ainsi, « while religion is integral to modern Western history, there are dangers in employing it as a normalizing concept when translating Islamic traditions ». Asad, Talal (1993) “Genealogies of Religion”, Baltimore and London, The Johns Hopkins University Press, p. 1.

[6] Stolz, Jörg, « Sociologie des religions », leçon 1, Université de Genève, Genève, 2025, p. 7.

[7] Ibid., leçon 2, Université de Genève, Genève, 2025, p. 3.

[8] « On perçoit pour le christianisme la difficulté de tenir ensemble un dialogue avec des religions aussi différentes : des religions dans lesquelles Dieu créateur est l’unique Dieu qui est en relation avec l’homme ; d’autres dans lesquelles les notions de création, de Dieu, ou de salut, n’ont pas de sens ; et d’autres enfin où le monde est lui-même un être vivant peuplé de force de vie ». Bousquet, François, Le dialogue interreligieux : le christianisme face aux autres traditions, Paris, Desclée de Brouwer, 2009, p. 13.

[9] Dupuis, Jacques, Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux, Paris, Les Éditions du Cerf, 1997, p. 20.

[10] Ibid., p. 36.

[11] « Il semble que le nouveau paradigme du pluralisme religieux nous invite à réfléchir sur ce que pourrait être une véritable théologie interreligieuse ou encore une théologie dialogique. Il s’agit là d’un chantier encore ouvert ». Bousquet, François, Le dialogue interreligieux : le christianisme face aux autres traditions, Paris, Desclée de Brouwer, 2009, p. 194.

[12] « Le dialogue interreligieux [est] au sein de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire », selon Fischer, Jean, Dialogue interreligieux : propositions pour construire ensemble ; Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2004, p. 26.

[13] « Il est capital de confronter les opinions et d’articuler les résultats des réflexions, pour mieux apprécier les pistes permettant de valoriser le dialogue interreligieux et de lui permettre de porter des fruits ». Diarra, P; Younès, Michel, Dialogue interreligieux : quel avenir ?, Marseille, Publications Chemins de dialogue, 2017, p. 10.

[14] Citation de C. Geffré, dans Dupuis, Jacques, Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux, Paris, Les Éditions du Cerf, 1997, p. 30.

[15] Fischer, Jean, Dialogue interreligieux : propositions pour construire ensemble ; Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2004, p. 13.

[16] « Dans le dialogue interreligieux, la notion de vérité est à percevoir sous l’angle de chacun des trois interlocuteurs : moi, l’autre et Dieu. La question n’est pas seulement : « qu’est-ce qui se passe pour moi si je fais ou ne fais pas telle ou telle chose) » Mais aussi et simultanément : « qu’est-ce qui se passe pour l’autre si je fais ou ne fais pas telle ou telle chose ? » Et finalement « qu’est-ce que Dieu attend de nous aujourd’hui ? ». Diarra, P; Younès, Michel, Dialogue interreligieux : quel avenir ?, Marseille, Publications Chemins de dialogue, 2017, p. 141.

[17] Citation de P. F. Knitter, dans Dupuis, Jacques, Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux, Paris, Les Éditions du Cerf, 1997, p. 34.

[18] Dupuis, Jacques, Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux, Paris, Les Éditions du Cerf, 1997, p. 544.

[19] « La plupart des lieux de conflits actuels, particulièrement ceux qui impliquent des luttes entre les peuples et entre les confessions, trainent avec eux une longue histoire de tensions, et les parties en présence dans le conflit interprètent de manière très différentes les événements. […] Les communautés religieuses ont la responsabilité de fournir des cadres dans lesquels ces souvenirs et ces interprétations seront partagées, sinon pleinement reconnues, et dans lesquels des modes de communication se développent qui puissent initier le processus de pardon et de réconciliation ». Fischer, Jean, Dialogue interreligieux : propositions pour construire ensemble ; Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2004, p. 44.

[20] Fischer, Jean, Dialogue interreligieux : propositions pour construire ensemble ; Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2004, p. 45.

[21] Le droit à la liberté de religion et de conviction est un droit fondamental reconnu par les Nations Unies, notamment dans La Déclaration universelle des droits de l'homme. Ce droit, également appelé « liberté de culte », implique la liberté d'avoir ou de ne pas avoir de religion, de changer de religion, et de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites.

[22] Fischer, Jean, Dialogue interreligieux : propositions pour construire ensemble ; Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, Paris, Ed. Charles Léopold Mayer, 2004, p. 23.

[23] “Les Occidentaux sont inquiets […] pour leur sécurité. Ils refusent les migrations ». Diarra, P; Younès, Michel, Dialogue interreligieux : quel avenir ?, Marseille, Publications Chemins de dialogue, 2017, p. 6.

[24] Diarra, P; Younès, Michel, Dialogue interreligieux : quel avenir ?, Marseille, Publications Chemins de dialogue, 2017, p. 24.

[25] « La grande découverte de la sociologie des religions de Max Weber est à n’en pas douter celle-ci : les primitifs n’existent pas. Les hiérarchies que tissent, inlassablement, les représentations sociales qui opposent l’ancien et le nouveau, l’extérieur et l’intérieur, le paysan et le citadin, l’inculte et le lettré, doivent faire l’objet de l’analyse du sociologue, mais non représenter son point d’aboutissement. […] Le « primitif », précisément, est une figure tout droit sortie de l’imagination ». Weber, Max, Sociologie de la religion, Paris, Flammarion, 2013, p. 8.

[26] The Pluralism Project, “Vodou, Serving the Spirits”, Harvard University, Cambridge, 2020, p. 1.

[27] Stolz, Jörg, “The theory of social games: outline of a general theory for the social sciences”, Humanities & Social Sciences Communications 10, Genève, 2023, p. 3.

[28] Diarra, P; Younès, Michel, Dialogue interreligieux : quel avenir ?, Marseille, Publications Chemins de dialogue, 2017, p. 29.



 
 
 

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Claudio Lamsa
Founder of Reconcile With Life, LLC
Life Coaching & Holistic Healing
Lay Minister at the Swiss Reformed Church, at the United Methodist Church of Lausanne, and at the interreligious society Arzillier
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